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Grande cause nationale 2014

Blog / 4 janvier 2013

De plus en plus dans nos consultations sociales en entreprise, nous sommes sollicités par des salariés qui ont des proches atteints de troubles psychiques. Trés inquiets, ils sont démunis surtout quand ces troubles se manifestent, et où ils doivent faire face à un état de crise . Ces familles souvent ont peu de connaissances de ces maladies, car elles n’ont pas été parfois dépistées et reconnues comme telles.

Ces aidants familiaux  ont souvent une connaissance erronée des possibles prises en charges, des services de soins externes mises à leur disposition, même s’ils sont malheureusement souvent surchargés. Alors, ils commencent à vivre un terrible parcours du combattant avec à leur domicile la personne malade difficile à gérer quand eux même doivent aller travailler. . Le service social du travail les soutient tant sur le plan psychologique que sur la plan administratif en restant à leur écoute, les informant, les accompagnant dans les démarches administratives afin de mettre en place des soins, des prises en charges administratives , des reconnaissances d’invalidité et/ou d’handicap, ou encore monter des dossiers d’aides sociales légales et des secours d’organismes.

Qu’en est il aussi des Directions des Resources Humaines confrontées  à des salariés atteints par des troubles comportements qui se déclarent petit à petit.

Des arrêts, des reprises de travail, des arrêts, des reprises, pas toujours facile à soutenir. Comment nommer ces troubles, comme s’il y avait un certain tabou sur cet handicap ! Comment aider les équipes qui soutiennent ou subissent quotidiennement leur collègue malade.

Handicap qui ne se voit pas au premier coup d’oeil… et qui pourtant nécessite des soins urgents par la mise en place de tout un dispositif de prises en charge avec le réseau médico-social du salarié, que ce soit en consultations psychiatriques externes, paramédicales régulières ou encore de médecines complémentaires, et sur le plan social, comme en l’intervention d’une aide ménagère à domicile ou encore d’une mesure de tutelle à instruire.

Il arrive que ces salariés soient isolés, une famille absente, fatiguée peut être par ces états latents répétitifs et incompris. Alors le service social du travail reste le relai entre l’entreprise solidaire du salarié et les réseaux médico sociaux du salarié.  Mais je reconnais qu’il est toujours trés laborieux de mettre en place tous ces accompagnements, car entre le légal, les procédures limpides sur papier et la réalité sociale des institutions, l’écart est encore trop grand !
J’ai commencé, il y a plus de 25 ans déjà, ma carrière en psychiatrie et en pédopsychiatrie, ces institutions hospitalières et de secteur étaient déjà en souffrance. L’hospitalisation restait souvent l’action la plus raisonnable par manque de moyens externes. Il faudrait un autre page pour lister les manquements dramatiques que j’ai pu observer. La réalité aujourd’hui me semble la même,  voir même encore plus criante, même si dans l’article suivant on parle de manque d’organisation et non de moyens. Je n’en suis vraiement pas convaincue.

Je vous joins un extrait : « Le recours à l’hospitalisation des patients qui devait, selon le plan de 2005, « être évité dans toute la mesure du possible », demeure « excessif ». Le rapport dénonce « une tradition asilaire encore très présente » en France, où un million de personnes ont été pris en charge pour des soins psychiatriques cette année. Avec un nombre de lits hospitaliers passé de 58 580 en 2005 à 57 410 en 2010, les places manquent forcément.

Cette saturation, selon la Cour des comptes, résulte plus « d’un dysfonctionnement » que d’un manque de lits. Ainsi, « de nombreux patients » sont « placés à tort en séjour prolongé », (30 jours en moyenne, six fois plus qu’en hôpital général) réduisant fortement la disponibilité de l’hôpital. Les auteurs du rapport rappellent en outre que ces hospitalisations créent « une forte coupure du patient avec son milieu social et familial », qui peut lui être préjudiciable.

« L’objectif de favoriser les prises en charge extra-hospitalières et de désengorger les lits d’hospitalisation complète n’a pas été atteint, malgré quelques progrès », soulignent les auteurs du rapport qui relèvent un manque de « chaînage avec les structures médico-sociales ». En 2009, la part des séjours de plus de six mois était de 5,6 % et celle des séjours de plus d’un an, 3,3 %. Parmi ces patients, beaucoup auraient pu être réorientés vers des structures de soins alternatives ou médico-sociales

Le recours à l’hospitalisation des patients qui devait, selon le plan de 2005, « être évité dans toute la mesure du possible », demeure « excessif ». Le rapport dénonce « une tradition asilaire encore très présente » en France, où un million de personnes ont été pris en charge pour des soins psychiatriques cette année. Avec un nombre de lits hospitaliers passé de 58 580 en 2005 à 57 410 en 2010, les places manquent forcément.

Cette saturation, selon la Cour des comptes, résulte plus « d’un dysfonctionnement » que d’un manque de lits. Ainsi, « de nombreux patients » sont « placés à tort en séjour prolongé », (30 jours en moyenne, six fois plus qu’en hôpital général) réduisant fortement la disponibilité de l’hôpital. Les auteurs du rapport rappellent en outre que ces hospitalisations créent « une forte coupure du patient avec son milieu social et familial », qui peut lui être préjudiciable.

« L’objectif de favoriser les prises en charge extra-hospitalières et de désengorger les lits d’hospitalisation complète n’a pas été atteint, malgré quelques progrès », soulignent les auteurs du rapport qui relèvent un manque de « chaînage avec les structures médico-sociales ». En 2009, la part des séjours de plus de six mois était de 5,6 % et celle des séjours de plus d’un an, 3,3 %. Parmi ces patients, beaucoup auraient pu être réorientés vers des structures de soins alternatives ou médico-sociales  » (extrait La psychiatrie manque d’organisation plus que de moyens Express.fr http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/sante/la-psychiatrie-manque-d-organisation-plus-que-de-moyens_1063672.html

Aujourd’hui l’UNAFAM appelle à signer la pétition pour la

Grande cause nationale 2014

Faisons de la Santé mentale et des Troubles psychiques la Grande Cause Nationale de 2014 !

http://www.unafam.org/-Grande-cause-nationale-2014-.html

Afin de faire connaitre les troubles psychiques, de sensibiliser sur la réalité du quotidien des personnes souffrant de ces troubles, de faire évoluer la représentation que la population se fait de ces maladies, et d’informer sur les besoins humains et financiers nécessaires pour combler le retard au niveau de la prise en charge précoce des maladies, des soins, de la protection juridiques, de la prévention, de la recherche, etc.

Je vous invite à vous rendre sur ce site.

La fréquence des troubles mentaux est en augmentation comme le nombre de suicides, la hausse de la consommation d’antidépresseurs et l’explosion des affectations psychosomatiques, etc. Nous devons tous rester vigilants !

 

 

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